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La chèvre et les sept chevreaux
Mignonne petite histoire écrite par Leib Kvitko et parue en 1928
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Geyt a Hindele Keyn Brownsville- (Madame poulette va à Brownsville)
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Mayses fun fartsayten-


Mayses fun fartsayten   (Histoires d’antan) écrit par Falk  Haylperin est un livre racontant six courtes histoires à morale, joliment illustré par B. Makhtamet  paru à Vilnius en 1929

 

1.       Le roi et le mendiant

2.       Le miroir

3.       Le  gendre du roi Salomon

4.       Le messie sauveur

5.       Moshé à Madian

6.       Du pain sur l’eau

7.       Le sage caché

 

 

Dans le roi et le mendiant, deux rois   ne cessent de se disputer et  se battre pour montrer lequel est plus grand que l’autre. N’arrivant pas à se départager, ils décident de voir lequel a la plus grande lignée. L’un découvre que 'il descend d’ Haman. Dès la découverte de cette parenté, il  décide de promulguer  un décret d’expulsion de tous les juifs de son royaume.

 

Il va ensuite se coucher mais, il est tellement heureux qu’il ne parvient pas à trouver le sommeil. Soudain, il voit dans sa chambre un vieillard portant une besace. Furieux contre les gardes qui l’ont laissé passer, il sort de son lit entièrement nu,  saisit son épée et décide les gardiens. Ilse met à courir de pièce en pièce puis hors du château quand soudain une tempête se lève et l’emporte au  loin.

 

Il finit par atterrir dans un cimetière et, nu, tremble à l’idée qu’on le voie ainsi. Il tente alors pendant toute la nuit de sortir du cimetière, mais ne trouve pas de sortie. Tenaillé par la faim, il ne trouve pas non plus le sommeil.

Au bout de 7 jours, il voit le même mendiant que chez lui, mais, affamé, et apeuré il lui demande ce qu’il lui a fait. Le mendiant répond qu’il a voulu qu’il éprouve la solitude, la faim et le froid et lui propose de travailler chez un tuilier. Le roi accepte sans sourciller.

Il se met à travailler dur, sans répit et d’autres compagnons d’infortune travaillent aussi dur, jusqu’à ce qu’au bout d’un an, le mendiant réapparaisse. Prenant de ses nouvelles, le roi dit que sa situation est meilleure qu’au cimetière mais qu’elle est dure cependant. Le mendiant lui propose alors de changer de position et d’être l'intendant d’un  comte. Le roi accepte de suite et retrouve une situation confortable, à la tête de 12 personnes sous ses ordres. Mais il doit rester soumis au comte et est durement traité, recevant  aux insultes et coups comme s’il en pleuvait. Le roi regrette amèrement  l’ancien temps. Un an après, il retrouve le mendiant et lui décrit sa situation .Le mendiant lui explique alors que c’était pour qu’il sache ce qu’est l’avilissement. Le roi lui demande de le  faire partir, et le mendiant lui annonce que dans un autre royaume, l’on cherche un nouveau roi car l’ancien est mort. Et il sort des vêtements royaux de sa besace.

Le roi est heureux et règne en prenant soin d’accomplir des actes de miséricorde, de s’occuper des pauvres, de ne pas humilier les gens .10 ans plus tard, le peuple exige qu’il trouve une reine et il se marie. De son mariage naissant  deux belles jeunes filles. Un jour, toute la famille va se promener au bord de la rivière où l’eau est très profonde, et se penchant, les filles tombent à l’eau. La mère se lance à leur secours et tombe aussi à l’eau .Toutes se noient.  Désespéré, le roi décide  de se jeter aussi à l’eau, mais l’eau le rejette et forme comme un brancard qui le porte pendant plusieurs jours jusqu’à des berges lointaines. Quand enfin il se retrouve sur la terre ferme, face  aux murailles d’une grande ville, dont l’entrée est surveillée de près par des gardiens.

Il hésite à s’approcher, tout  se disant qu’il a déjà vu cette ville, et rentre enfin .Il s’approche d’une place et voit un magnifique palais de marbre. Il se rappelle alors qu’il s’agit de son propre palais d’où la tempête l’avait expulsé. Le roi  rentre dans le palais et tout est semblable à ce qu’il y avait avant la tempête. Dans sa chambre, il retrouve le mendiant qui lui demande  s’il sait combien de temps s ‘est écoulé depuis son  exil du royaume, quand il était errant comme un vagabond. Le roi demande alors au serviteur qui lui répond : un quart d’heure.

Le mendiant lui explique  alors, que si pendant un quart d’heure il n’a pas supporté d’être errant, que devrait- il dire des juifs pour qui il a signé un décret  final d’expulsion.  Comprenant la leçon, Le roi se précipite alors sur son décret et le déchire en morceaux.

 

 

 

LE MIROIR

Dans un grand pays un roi est très heureux. Souhaitant savoir qui d’autre l’est autant que lui, Il part alors à la recherche d’une personne née le même jour, à la même heure .Après consultation de ses registres, il trouve qu’un juif du nom de Haïm, un rabbin vivant dans un petit village, correspond à sa recherche.  Il se déguise alors et part à sa rencontre .Le rabbin le salue comme un roi et celui-ci s’étonne qu’on l’ait reconnu. Il lui demande alors s’il est heureux, ce sur quoi le rabbin lui répond que oui. Observant sa pauvre demeure, le roi lui demande de quoi.

Le rabbin lui dit que s’il lui donne un peu d’argent, sa femme ira acheter en boutique un miroir. Ce qu’il fait.

De retour, le roi demande quel est l’usage de ce miroir

Le rabbin lui dit que pour que le miroir montre quelque chose, il faut que l’on sache ce que l’on veut y  voir. Il lui propose de demander à voir les terres où se trouvent ses possessions, ce que le roi fait, et éberlué, il voit défiler devant lui  des terres immenses, sans fin. Le rabbin lui demande alors si le roi veut voir ses propres pays et villes. Il accepte, et sous ses yeux défilent à présent des villages, des jardins. Il est à nouveau éberlué, car  il n’avait jamais réalisé l’étendue de ses possessions et ne cesse de les contempler.

Le rabbin lui arrache alors le miroir des mains  et lui dit que le miroir peut à présent lui montrer sa ville et son château, les rues, places et marchés. Encore une fois le roi manifeste le désir de tout  voir. Et à nouveau la vison défile devant ses yeux.

 A présent le rabbin lui propose de voir les salles du château ou se trouve sa femme et il la voit assise sur un siège d’or en train de parler avec son premier ministre. Il voit les lèvres se mouvoir sans comprendre les paroles. Le rabbin lui demande s’il veut entendre leurs paroles. Il répond par l’affirmative, et entend le premier ministre proposer à la reine de mettre le roi en prison et de le tuer. Mais la reine lui répond qu’elle restera fidèle au roi. Alors le premier ministre menace de la tuer pour ne pas être dénoncé, et il brandit son épée.

De fureur, le roi sort son arme, tire sur le miroir et le brise en mille morceaux. Le roi est confus mais le rabbin rit et le roi réalise que ce n’était qu’une illusion. Il décide de retourner au château de suite. Le roi invite le rabbin au château. Celui-ci accepte en demandant à ce qu’ 'il n’émette pas de décret pouvant nuire aux juifs.

Au château, l’agitation est à son comble. Le premier ministre a disparu et on ne trouve pas son corps. On veut s’en prendre aux juifs car on prétend avoir des preuves. Et on veut tuer les notables de la communauté, et expulser les autres.De plus, on veut que le roi signe un décret. Alors, le roi se dit que ce qui s’est passé avec le miroir est peut-être réel et il convoque  sa femme.  il essaie de l’interroger mais elle pleure et se tait.

Les ministres sont pressés de lui faire signer le décret, mais il repousse la décision à l’issue d’un repas qu’il organisera. Il est confus à présent, et se dit qu’une seule personne pourra l’aider, le rabbin

Celui –ci arrive,  vêtu modestement et en pantoufles, et les invités sont mécontents de voir le rabbin participer au repas. On verse du vin et tout le monde boit sauf le rabbin qu’il trouve avoir une mauvaise odeur. Toute l’assistance est furieuse de l’attitude effrontée du rabbin,  le roi est confus et somme le rabbin de s’excuser. Celui-ci lui demande de sentir le vin et en effet, une mauvaise odeur s’en dégage. Tous les invités font de même et effectivement il en ressort une odeur de cadavre. Ils descendent à la cave et se font ouvrir la porte. A l’odeur, ils s’enfuient tous, sauf le rabbin qui décide de voir ce qui se passe. On cherche et on découvre derrière le tonneau un cadavre enterré dans le sable. Le repas est oublié et tous les ministres siègent en conseil avec le rabbin.

 On fait venir le sommelier, ligoté, et on lui demande ce que fait le ministre dans la cave. Il se  défend en disant qu’on lui a demandé d’enterrer le corps. Le roi convoque alors sa femme, qui, au bord de l’évanouissement, confesse que le ministre voulait lui faire commettre un acte terrible, qu’il avait déjà brandi son épée parce qu’elle avait refusé. Mais Il est mort subitement, sans qu’on n’en connaisse la raison.

 

Le roi tremble de tous ses membres car il a compris. Il poursuit son interrogatoire et tout concorde avec ce qu’il a vu dans la le miroir. Il déclare alors que nul n’est coupable sauf lui. Le décret est alors annulé et le roi remercie le rabbin pour ce que sa sagesse lui a enseigné et veut lui offrir un présent, mais le rabbin refuse car il dit avoir  tout. Alors, le roi finit par ces paroles : oui tu as tout, et peut être plus que moi.

Le gendre du roi Salomon

Le roi Salomon est presque le plus heureux des hommes. Il vit dans l’opulence, son harem est constitué de 100 femmes, des délégations viennent lui offrir des présents de tous Les coins du monde. Il ne lui manque qu’un enfant.

Grande est sa joie quand on lui annonce que son épouse préférée du harem va lui en donner un. Il organise  un grand banquet et lorsque La reine accouche d’une fille, il  s’assoit près d’elle et prend l’enfant dans ses bras, anticipant pour sa fille un noble destin, persuadé  qu’elle se mariera avec le plus beau et plus riche homme du royaume. Soudain, il surprend une conversation entre deux souris, une mère et sa fille, car le roi comprenait le langage des souris et des animaux en général.

La mère se moque du roi en disant que son futur gendre ne sera pas un homme riche, mais au contraire un pauvre, fils d’un mendiant, ce qui met le roi en colère.

Il fait cesser toute fête pense d’abord à faire chasser toutes les souris du royaume par des chats, se met à réfléchir, pensant qu’elles ont peut-être raison. Il ne trouve plus le sommeil et se demande comment protéger sa fille de cette prophétie. Alors, dans sa grande sagesse, lui vient une idée. Il fait dégager une zone entière, fait construire un château avec une haute tour et des grilles et y fait apporter tout ce qui est nécessaire.

Il y amène sa fille, tous ses serviteurs, prend la clé et repart en y installant des gardes armées et leur demandant à ce que nul ne s’approche, jusque à ce que sa fille atteigne l’âge de 18 ans. Et c’est ainsi que grandit la jeune fille entourée de ses serviteurs et de tout le nécessaire. Quand elle s’ennuyait trop, elle montait en haut de la tour et regardait le monde extérieur.

Et sur une des routes de Canaan, un mendiant et son fils errent sans cesse, épuisés par la chaleur, la faim et la soif, le père meurt.

Le fils lui creuse une tombe et souhaite mourir aussi. Il se creuse une un trou pour lui, s’entoure dans les haillons et attend la mort. Soudain un aigle, à la recherche de nourriture pour sa famille survole le lieu. Il saisit le jeune homme, entouré de ses haillons  et s’envole très loin jusqu’à ce qu’il arrive au château .Les haillons se défont et l’aigle lâche sa proie sur le toit de la tour où se trouve la fille du roi. S’ensuit une grande agitation, et on s’occupe de lui, on le lave, le met au lit et lui donne à manger. Et la fille du roi  lui fait partir sa tristesse en chantant et dansant devant lui. Ayant récupéré, il monte avec la jeune fille en haut de la tour, regardent ensemble au loin, et se promettent un jour de s’épouser.

Arrive le jour des 18 ans et le roi retourne au château pour qu’elle se marie. Accompagné des plus beaux princes, des plus grand danseurs et chanteurs, il se dirige au château et voit sa fille accompagnée du fils du mendiant

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Il consent à accompagner sa fille sous le dais nuptial, non pas avec les personnes distinguées qui l’avaient accompagné,  mais avec l'élu de son coeur.

LE MESSIE REDEMPTEUR

Le monde entier attend l’arrivée du messie qui résoudra tous les maux.

Il faut l’attendre avec patience, dit- on peut être viendra-t-il demain.

Mais deux jeunes hommes pas aussi patients, décident de partir à sa recherche. Après avoir dit au revoir aux proches et à la famille, ils se mettent en route, empruntant  villes et villages, et s’arrêtant a peine pour dormir.  Après avoir pris  tous les chemins, ils se retrouvent au désert sans plus avoir à qui demander.

Il n’y a rien ni personne à part un arbre. Mais leur volonté de trouver le messie reste intact. Ils demandent leur chemin au vieil arbre desséché qui l’attend aussi. Celui -ci leur indique un chemin où coule une source et où l’herbe est verte. Les deux jeunes hommes marchent jusqu’à arriver à la source, et lui adresse la parole.

Mais la source se plaint aussi, car elle a été polluée par toutes sortes d’animaux et par tous les éléments de la nature. Elle attend aussi  le messie et leur indique un chemin  qui leur permettra de le trouver. Il faut passer par des montagnes,  des falaises et  même par  le ciel .Les jeunes hommes repartent sur un chemin semé d’embuches,  sans que leur volonté vacille. Arrivés à une montagne aux sommets atteignant le ciel et  touchant au pied de profondes vallées, les deux   lui posent la même question. La montagne leur répond qu’elle leur ouvre ses sommets et ses profondeurs et qu’ils pourront y trouver les réponses. Après avoir emprunté tous les chemins possibles et imaginables, ils tombent  nez à nez avec Eliahu le prophète. Ils lui demandent où se trouve le messie, et il leur répond qu’il est assis au sommet de la montagne à observer le monde depuis trois mille ans .Et personne, à part eux, n’avait jamais eu le courage de poser la question. Eliahu  leur donne sa bénédiction

Il leur donne aussi les indications pour trouver le messie. Ils reprennent la toute jusqu’au bout du monde. Ils arrivent enfin à un palais de marbre aux fenêtres de cristal ou règne une quiétude sans pareille. Ils aperçoivent le messie dormant dans  un lit d’ivoire

Dès que les portes dorées s’ouvrent, le voici qui se réveille et étend sa main. Les deux jeunes homes sont éberlués de le voir à quel point il resplendit. Mais  le messie se rendort en poussant un très fort soupir… les fenêtres vibrent  et la terre tremble en réaction au soupir du messie, et le vent provoqué par ce soupir emporte les deux personnes au loin jusqu’ au bord du désert.  Les deux sont au bord des larmes de s’être approché si près de lui, mais d’avoir raté leur but de si peu. Mais Eliahu le prophète  voit  leur désespoir, console et leur dit : -‘’ Vous avez trouvé le chemin vers le messie, et ce faisant entrouvert une fenêtre

Pour votre action, soyez béni, jeunes impatients !! ‘’

Moshé à Madian

 

Moshé se trouve bien chez son beau-père, à Madian et ne veut pas retourner en Egypte. Il a été dénoncé devant le pharaon. A présent, voulant oublier ses frères qui lui avaient fait du tort, il ne veut plus  penser qu’à  son bonheur personnel et à faire paitre ses moutons pour lesquels il choisit les meilleures oasis et l’ombre des palmiers. Mais Moshé ne comprend pas pourquoi les moutons, malgré l’herbe et l’eau abondante se plaignent .Ils lui répondent qu’ils ne souffrent ni de  la chaleur, ni des chacals, ni des serpents, mais du vent de l’Ouest  qui leur parle des plaintes et gémissements de son peuple que l’on persécute.

Moshé ne veut rien entendre et retourne de suite  voir sa femme et son enfant .Il demande à Tsipora de chanter et danser les meilleures danses de son peuple.. Elle s’exécute alors, chantant en s’accompagnant de la harpe, dansant et servant Les meilleurs vins, jusqu’à ce que la mélancolie de Moshé disparaisse.

2 jours plus tard , lorsque Moshé emmène paître son troupeau du côté de la montagne, où les vents ne soufflent pas, il pense oublier ses frères. Mais les vents contournent les montagnes et racontent les souffrances des siens. Et un jour, il voit un buisson brûler sans se consumer, duquel il entend la voix  de dieu  s’élever pour lui rappeler  que son peuple souffre et qu’il nécessite toujours  son aide.

De même que le buisson brûle sans se consumer, le peuple souffre dans disparaitre, mais attend d’être libéré.

Dieu lui dit que lui-même peut s’emporter contre son peuple frondeur, mais  Moshé dois accomplir sa mission.

A ces mots Moshé se ressaisit, quitte son troupeau pour libérer son peuple : Israël.

Du pain à  l’eau

 

Un jeune homme ayant pout toute famille son père est au chevet de celui-ci, car il est sur le point de passer dans l’autre monde. Cependant son père l’assure qu’il n’aura pas à se faire de souci car  il aura toujours du pain à manger. Sa seule condition est qu’une moitié  de ce pain soit jeté à la mer. Il  pousse ensuite son dernier souffle.

Au bord de la mer les poissons se réjouissent. Le fils respecte la clause de son père et lance  à l’eau la moitié de son pain.

Mais un poisson  en profite encore plus que les autres. Et plus il mange et plus il grossit, jusqu’à ce qu’il prenne la portion des autres poissons, pour finir par les manger aussi, les engloutir par centaines.

Tous les petits poissons sont inquiets. Ils ne jouent ni ne dansent plus et ils finissent par demander de l’aide à la baleine dans les profondeurs de l’eau. Ils se plaignent tellement que la baleine leur envoie deux émissaires pour se rendre compte de la situation. Mais le gros poisson les mange. La baleine envoie alors deux autres émissaires pour que le gros poisson se présente au tribunal. Mais celui-ci les avale encore une seconde fois, et  cela se reproduit encore une troisième fois.

Cette fois ci, la baleine envoie ses plus gros et plus rapides poissons pour lui signifier que s’il ne se présentait pas elle viendrait elle-même. Alors le gros poisson cédé et se rend devant la baleine.

Il plaide sa cause en invoquant le fait qu’il n’avait cessé de grandir du jour ou un homme avait jeté  du pain à l’eau.

La baleine, très étonnée demandé à faire venir l’homme.

Le gros poisson retourne alors au bord de mer et creuse, sous l’emplacement où l’homme vient donner à manger pour en faire un sol très fin et se  cache dessous.

Quand l’homme arrive, le sol se dérobe sous ses pieds, et le poisson l’emporte immédiatement chez la baleine.

Elle le mets dans sa bouche pour qu’il ne se noie pas, et l’homme explique la raison de son comportement, conformément au précepte contenu dans les livres saints ’’laisse ton pain dans l’eau ‘’qui plait beaucoup à la baleine. Elle ordonne alors de le renvoyer sur la terre ferme.

Sur un arbre, près du bord de mer se trouve un nid. Un bébé corbeau attend sa mère qui ne vient pas. A  son retour, la grand-mère lui demande où elle était passée. Le corbeau lui explique qu’il  a enterré un trésor et qu’il a aussi caché la clef du trésor. Si une personne venait à trouver le trésor, collecté par des sorcières,  il ne pourrait tenir sa langue et  il  pourrait en mourir. C’est à ce moment que l’homme est rejeté sur le rivage et il comprend tout ce qui se dit.

Le jeune corbeau a faim et, malgré les conseils de sa mère veut aller manger les yeux de l’homme qu’il pense mort. Mais l’homme l’attrape et ne consent à le libérer que si la mère lui donne la clef du trésor et son emplacement. L’homme récupère le trésor et le fait charger sur des ânes qui se plaignent du poids qu’il leur fait porter.

Un des ânes s’allonge et fait le mort, et l’homme prend peur que son secret ne soit découvert. Alors l’homme se fabrique un bâton, et quand l’âne refait le mort et que les gens veulent l’aider, il frappe l’âne qui se réveille aussitôt.

L’homme se fait construire une maison, une étable, et décide de trouver une femme.  Peu de temps après le mariage,  sa femme veut connaitre l’origine de sa fortune et le travailler jusqu’à ce qu’il finisse par lui dire qu’il vaut mieux ne pas connaitre le secret de sa richesse. Elle s’abstient d’en parler quelques jours, puis elle est revient  à la charge nuit et jour. L’homme finit par lui dire que la révélation de son secret l’emmènera au tombeau. Mais elle continue à insister. Alors il se prépare à lui révéler le secret qui le fera mourir.

Il dit au revoir à tous ses animaux et sa basse-cour et tous sont tristes, sauf le coq, qui dit que lui a 10 femmes, qu’elles sont toutes obéissantes et que l’homme devrait en faire de même. L’homme ne comprend que trop bien le discours du coq et décide de le mettre en application.

La jeune femme ne se tient plus d’impatience se présente, mais  l’homme a un  fouet à la main. Et il lui donne une réponse, mais pas celle espérée. Depuis ce jour la femme  promets de ne plus poser de question gênante et est devenue calme, et tous les pains qu’elle cuit, l’homme en jette la moitié à la mer comme son père le faisait.

Lamed vuvnik- Le Juste caché

 

1er tableau

 

Yossl, un jeune homme, se promène dans les allés d’un jardin avec sa mère. Elle a perdu la vue depuis 4 ans. Le fils lui décrit toutes les belles fleurs du parc, mais  elle se lamente car les docteurs lui ont promis qu’elle recouvrerait la vue, mais cela ne se produit pas.

Un groupe d’enfant surgit, chantant et s’animant, et la mère veut que son fils les rejoignent, mais il ne veut pas. Cependant, sa mère refuse qu’il se dévoue pour elle, mais il ne veut pas en démordre.

Il est triste pour toutes les personnes qui souffrent et voudrait leur venir en aide. La légende raconte que les lamed vuvnik , les 36 Justes cachés, peuvent guérir tous les maux et il voudrait en être un.

Sa mère lui demande de dire ce qu’il ferait. Et voilà que derrière lui apparait un ange. Il le suit à l’écart, et celui-ci lui confie  sous forme de chant que dieu a entendu sa prière et qu’il le dote du pouvoir de guérir les gens. Mais il le prévient aussi qu’une fois doté de ces pouvoirs, il devra renoncer à tous ses proches et se tenir à l’écart de tout. A ces mots, il hésite. L’ange insiste tout en chantant et des enfants qui passent sont émerveillés par le chant. Yossele est confus et ne sait plus que penser

2ème  tableau

A la maison, le père et la mère tentent de comprendre la raison du silence de leur fils. Il  a disparu  au grenier et ne reparait plus. Il semble parler tout seul à une divinité, lui disant qu’il a peur. La mère demande au père d’aller lui parler. Le père pose des questions à son fils qui lui répond qu’il ne peut lui confier de quoi il s’agit, alors le père pense qu’il a le mauvais œil et qu’il faut l’exorciser. Des que son père est sorti, l’ange presse Yossl de prendre sa décision. Celui-ci est en proie à de grandes questions et soupèse la grandeur du sacrifice qu’il devra accomplir. Il aura le pouvoir de guérir les gens et faire recouvrer la vue à sa mère, mais il ne pourra plus la voir, ni parler à son père, ni à ses amis. L’enfant prend sa décision, mais il veut dire au revoir à  tout ce qui constituait son enfance,

Quand sa mère rentre dans la pièce et l’entend, elle pense qu’il parle au mur. Yossl lui demande alors de le regarder. Elle pense qu’il ne va pas bien, mais soudain elle voit, elle appelle toute la maisonnée pour être témoin de ce miracle, mais Yossl a disparu.

 

3ème  tableau

 

Le jeune homme est dans une cabane, dans un bois et se plaint de sa solitude à la nature. Il parle à l’arbre qui tente de le réconforter, mais le jeune homme lui fait comprendre que quand il marchera de forêt en forêt, l’arbre ne pourra pas toujours être là. Puis il parle à l’oiseau et lui tient le même langage. Alors il s’adresse à l’ange et lui demande de revoir une dernière fois ses siens avant de partir  pour le grand voyage. Il aperçoit alors des enfants et leur demande ce qu’ils font. Ils répondent qu’ils sont à la recherche du Juste caché, le lamed vuvnik. On leur a dit qu’il était dans la forêt et ils veulent se faire bénir. Comme ils viennent de la ville, il prend des nouvelles de sa mère, et vérifie que tout se passe bien en ville. Les enfants  le lui confirment.  Il leur demande alors  de saluer tout le monde de sa part. A ce moment, une fille demande si elle pourra voir le Juste. il répond par la négative. Comme elle part, il s’aperçoit qu’elle est infirme et lui assure que le Juste la guérira.

Resté seul, Yossl s’adresse aux anges et leur indique qu’il est enfin prêt à  accomplir sa mission…